Que faire en cas d’intempéries ?

Publié le 05/11/2019

Pour une meilleure gestion des arrêtés municipaux, nous demandons à tous les clubs de nous faire parvenir ces documents officiels au plus tard le vendredi à 12 H 00 (ou la veille avant 12 H 00 pour tous les matches fixés en semaine) par courriel à secretariat@cher.fff.fr.

Merci de transmettre l’information à vos municipalités.

Règlements Généraux de la Ligue et de ses Districts
Dispositions communes

 

ARTICLE 15

  • 1 – L’arbitre, après consultation du délégué officiel qui aura recueilli l’avis des représentants des deux clubs, est seul qualifié pour déclarer le terrain impraticable.

  • 2 – Lorsqu’il apparaît certain que le terrain sera impraticable (inondation généralisée, épaisseur importante de neige, etc.), le propriétaire du stade ou le club recevant doit en informer par courriel la Ligue ou le District concerné, au plus tard le vendredi avant 12h00 ou la veille avant 12h00 pour tous les matchs fixés en semaine.

  • 3 – La Ligue ou le District concerné procède immédiatement à une visite effective du terrain, et transmet ses conclusions par courriel la veille avant 12h00 à la municipalité. Passé cette limite, seul l’arbitre a autorité pour prendre une décision.

  • 4 – Toute décision de report de match est affichée sur le site Internet de la Ligue ou du District concerné à 16h30 au plus tard :
    – le vendredi, pour tout match prévu le samedi, le dimanche ou le lundi
    – la veille de la rencontre, pour tout match prévu les autres jours.
    Passé ce délai, toute décision de report est, en sus de l’affichage précité, notifiée aux clubs et officiels intéressés.


  • 5 – Dès son arrivée dans la localité où a lieu le match, l’arbitre prend les décisions suivantes :
    a) si les installations sportives concernées ne sont pas fermées par un arrêté municipal dûment affiché, l’arbitre juge de l’impraticabilité éventuelle de l’aire de jeu.
    b) si les installations sportives sont fermées par un arrêté municipal, le match n’a pas lieu et l’arbitre vérifie si, d’une part, l’arrêté est effectivement affiché et d’autre part, l’état de l’aire de jeu.
    c) dans tous les cas, l’arbitre précise dans son rapport que le match n’a pas eu lieu en raison d’une impraticabilité de l’aire de jeu effective et / ou de l’affichage d’un arrêté municipal fermant l’installation
    sportive.


  • 6 – Un match qui a eu un commencement d’exécution, et au cours duquel la durée totale de ou des interruptions est supérieure à 45 minutes, en raison d’intempéries, est définitivement arrêté par décision de l’arbitre.
    Dans ce cas, il est fait application des dispositions particulières de l’épreuve concernée.


  • 7- En cas de brouillard ou brume, un match ne peut avoir lieu ou se poursuivre que dans la mesure où la vision de celui-ci par tous les spectateurs reste insuffisante. Si le brouillard est présent avant le coup d’envoi, l’arbitre, le délégué officiel et un représentant de chaque club se rendent dans les gradins situés dans l’un des angles du stade (en bas ou en haut selon le nombre de spectateurs s’y trouvant). L’arbitre juge si les spectateurs ont une vision correcte de l’aire de jeu, et plus particulièrement de la surface de but opposée. Dans l’affirmative, l’arbitre donne le coup d’envoi.
    Dans la négative, il juge si le match peut être retardé (en cas de brouillard non persistant : au maximum 45 minutes), ou s’il doit être reporté.
    Si le brouillard survient en cours de partie, seul le délégué principal et un représentant de chaque club se rendent dans les gradins précités, et agissent de même.
    Dans le cas où le délégué principal juge que le match peut se poursuivre, il revient sur le terrain pour y reprendre sa place, sans autre intervention.
    Dans le cas contraire, il revient sur le terrain et appelle l’arbitre au premier arrêt de jeu pour lui faire part de ses conclusions. L’arbitre prend alors la décision d’interrompre provisoirement la rencontre, avec un maximum cumulé de 45 minutes, ou d’arrêter définitivement.
    Dans tous les cas, si le coup d’envoi de la seconde période de jeu du match n’a pas été donné, il est fait application des dispositions particulières de l’épreuve concernée.


  • 8 – Terrains privés
    Les dispositions prévues ci-dessus sont applicables aux terrains privés, les prérogatives des maires étant par analogie transférées aux propriétaires desdits terrains.


  • 9 – Les décisions de la Ligue Centre-Val de Loire ou des Districts concernant en période d’intempéries :
    – les reports de matchs
    – les changements de terrain seront portées officiellement sur le site Internet de la Ligue ou du District concerné, à charge pour les clubs, arbitres, délégués, observateurs de consulter ce dernier afin d’obtenir l’information.
    La mise à jour définitive des informations susmentionnées est effectuée jusqu’au samedi 12 heures.


  • 10 – Frais engagés pour le contrôle des terrains
    En cas de déplacement pour contrôle de terrain déclaré impraticable, les frais de déplacement de l’officiel missionné seront portés au débit du compte du club, si le terrain est reconnu praticable.


  • 11 – Avant le mois de novembre, chaque club engagé en compétition peut proposer à la Commission Sportive gestionnaire un terrain de repli d’un niveau inférieur au niveau requis pour la compétition concernée. La Commission Sportive pourra accorder une dérogation afin d’utiliser ce terrain seulement en cas d’arrêté municipal d’interdiction sur le terrain déclaré pour l’épreuve.

  • 12 – Dans l’hypothèse où le terrain de l’équipe recevante est déclaré impraticable en conformité avec les dispositions de l’alinéa 2 du présent article, et si les clubs ne se sont pas encore rencontrés dans ce championnat, la Commission Sportive concernée peut inverser ou modifier le lieu de la rencontre des matchs « aller » et « retour » et appliquer l’article 9.4.

  • 13 – Dans l’hypothèse où le terrain de l’équipe recevante est déclaré impraticable en conformité avec les dispositions de l’alinéa 2 du présent article, et si la rencontre « retour » a déjà été arrêtée ou reportée une fois pour cause d’intempéries, la Commission Sportive concernée peut inverser ou modifier le lieu de la rencontre du match « retour » et appliquer l’article 9.4.

Par Yoann HENRY

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