Publié le 22/05/2025

« Si tu ne sais pas quoi faire du ballon, contente-toi de le mettre eu fond des filets. On discutera des options ensuite. »

Il est peu probable que, dans sa tenue bleu-blanc du CS ARGENT, Axel Bouard ait entendu cette recommandation de Bill Shankly, l’emblématique manager du Liverpool FC des années soixante. Mais après tout, qui sait? Toujours est-il qu’il applique savamment la méthode : 41 tirs ont cette saison fait trembler plus d’une maille de filet !  41 buts en quelque 20 matchs de championnat. Le président Algani les a comptés, il vous l’assure, un malin sourire de satisfaction en prime…

Et un, et deux, et trois zéro.

Axel est passé par-là. 37 ans, mais un souffle et des jambes de « cadet », comme certains disent  encore parfois. 90 minutes de courses en long et en travers, d’appels en profondeur, trois buts par-ci, quatre autres par-là et plus si affinités : cinq (excusez du peu!) lors du dernier match il y a quelques jours. Il a laissé le sixième à son copain Toufan, on ne peut quand même pas tout faire en solo !

6-0, pour la montée. C’est fait. Voilà pour la peinture fraîche.

Pour les premières touches de couleur, il faut un peu remonter le temps et retrouver la palette des années Aubigny, où le gamin en maillot, short et crampons posait déjà bien des problèmes à des défenses souvent débordées. Puis vinrent les JBN (Jeunes Bourges Nord, devenu Bourges Foot puis Bourges FC) avant que l’AS Saint Germain, l’US Les Aix – Rians et enfin le CS Argent cette saison n’en fassent leur numéro 9 attitré.

Et maintenant ? Quid de l’avenir ?

L’histoire va peut-être continuer de s’écrire au CS Argent. Mais quel que soit le terrain des futures cavalcades, on trouvera la même énergie, les jambes au galop, le but au bout de la course ou au détour du dribble, avec un gros cœur à l’ouvrage.

Le « cadet » aura certes vieilli encore un peu, mais il saura toujours compter :

Et un, et deux, et trois zéro.

Et quatre, et cinq.

Et six ?

Il n’est pas interdit d’y penser.

Sacré challenge !

Réponse en septembre.

Claude Langlois