Coupe du Monde : à chaque jour son anecdote…..
Publié le 13/07/2018
Les souvenirs de grands événements footballistiques peuvent valoir une fortune, et les collectionneurs s’arrachent tout particulièrement les objets en lien avec la Coupe du Monde. En 2010, un collectionneur français achète pour 7000 euros le maillot que portait David TREZEGUET lors de la finale du Mondial 98 (match qu’il passa d’ailleurs assis sur le banc). Constatant que la livraison de son précieux achat prend du temps, il s’adresse à la Poste, qui lui annonce que son maillot, pourtant authentifié avant l’envoi, a été détruit par les douanes qui ont considéré que c’était un faux !!
Relire ci-après les anecdotes déjà publiées…
C’est bien connu, durant la Seconde Guerre mondiale, les nazis firent main basse sur un nombre très conséquent d’œuvres d’art en tout genre, organisant la saisie et le trafic de tout ce qui avait de la valeur. Le trophée Jules RIMET, qui est remis aux vainqueurs de la Coupe du Monde, aurait pu finir entre les mains de nazis si le président de la fédération italienne de l’époque, Ottorino BARASSI, n’avait eu la présence d’esprit de le cacher dans une boîte à chaussures sous son propre lit. Le trophée resta à cet endroit jusqu’à la Coupe du Monde de 1950, la première depuis la fin de la guerre.
Soulever le trophée Jules RIMET est un bonheur réservé aux gagnants de la Coupe du Monde, et s’il y a toujours beaucoup d’appelés, il n’y a que peu d’élus. En 1966, Edward BETCHLEY décida que lui aussi aurait le droit de toucher le trophée mais sans avoir à le gagner. C’est pourquoi il vola la coupe dans une vitrine d’exposition, juste avant l’ouverture du tournoi. Heureusement, un homme qui promenait son chien tomba par hasard sur le trophée, négligemment enveloppé de journal et posé au pied d’une voiture.
Pour un joueur de football qui participe à la Coupe du Monde, le but est bien évidemment de rester le plus longtemps possible dans la compétition et de profiter d’un maximum de temps de jeu. Le joueur uruguayen José BATISTA lui, a une autre vision des choses. Lors d’un match de poule entre son équipe et l‘Ecosse, il commit un méchant tacle à la 56ème seconde, qui lui valut d’obtenir le record peu enviable du joueur le plus rapidement exclu d’un match de Coupe du Monde.
La flamme éternelle qui brûle sous l’Arc de Triomphe de Paris n’a jamais aussi mal porté son nom que pendant la Coupe du Monde qui se déroula en France en 1998. Des spectateurs mexicains imbibés décidèrent en effet d’uriner sur la flamme jusqu’à son extinction, prouvant ainsi que même les flammes éternelles peuvent s’éteindre et que les supporters de football ne sont pas toujours très fins.
Jusqu’à quel âge peut-on participer à une Coupe du Monde ? Si l’on en croit l’histoire de Roger MILLA, la réponse est 42. Ce joueur camerounais détient en effet le record du joueur le plus âgé en Coupe du Monde, en disputant l’édition 1994 de la compétition, au cours de laquelle il devint également le buteur le plus âgé de l’histoire du Mondial.
Peut-on mourir pour une erreur commise sur le terrain ? Andres ESCOBAR, un joueur colombien, marqua un but contre son camp lors du dernier match de poule de son équipe au cours du Mondial 1994. Cela arrive, n’est-ce pas ? Eh bien des membres du cartel de Medellin, qui avaient certainement parié sur une autre issue, décidèrent tout simplement d’assassiner le pauvre Andres pour le punir de cette erreur de jeu…
Pendant la demi-finale de la Coupe du Monde de 1930 entre l’Argentine et les Etats-Unis, l’entraîneur américain, choqué par une décision de l’arbitre, décida de sprinter sur le terrain pour s’expliquer avec lui. Mais dans la précipitation, il laissa tomber une bouteille de chloroforme qui se trouvait dans son sac médical et qui, en se brisant, dégagea des vapeurs qui l’endormirent instantanément…!
Quand on n’est pas du matin, on n’est pas du matin. C’est ce que nous dit l’histoire de ce match de qualification au Mondial que devaient disputer les équipes estonienne et écossaise en 1996. L’entraîneur écossais, estimant que la lumière serait meilleure alors, fit avancer le match au petit matin. Mais les joueurs estoniens, jugeant que l’heure choisie était trop matinale, ne se présentèrent pas et perdirent le match par forfait…
Résister, c’est bien. Mais refuser de sortir du terrain lorsqu’on en a été légitimement exclu, ça l’est moins. En 1966, lors du quart de finale entre l’Angleterre et l’Argentine, le capitaine argentin RATTIN commet faute sur faute, ce qui cause inévitablement son exclusion de la part de l’arbitre (les cartons n’existaient pas encore à l’époque). Contestant la décision, RAFFIN refuse de quitter la pelouse, et il doit même être évacué par les forces de l’ordre !
Déstabiliser le gardien quand on tire un pénalty, c’est mettre les chances du côté du tireur. Même quand cette distraction est parfaitement involontaire. En 1938, l’Italie dispute la demi-finale du mondial face au Brésil et obtient un pénalty au cours du match. Le joueur Giuseppe MEAZZA s’avance pour tirer, arme le tir, et…perd son short, dont l’élastique lâche au pire moment. Profitant de l’effet de surprise et de l’hilarité du gardien brésilien, il tire avec le short à la main et marque le pénalty qui permettra de qualifier son équipe !
Normalement, lorsqu’un joueur de football s’engage à jouer pour une sélection, il abandonne l’idée de représenter un autre pays, même s’il possède la double nationalité. Luis MONTI est l’exception à cette règle. Ce joueur binational est le seul à avoir disputé deux finales de Coupe du Monde sous deux maillots différents : en 1930 il défendait l’Argentine, et en 1934 l’Italie. Il fit d’ailleurs bien de changer, puisque sa nouvelle équipe remporta le trophée !
Dans un match de Coupe du Monde, tout prend plus d’importance. Ainsi, lorsqu’un joueur est sanctionné par un carton jaune, il essaie généralement de se faire discret pour le reste du match. Josip SIMUNIC, un joueur croate, en a décidé autrement lors d’un match de poule de l’édition 2006 du Mondial. Après avoir reçu un premier avertissement , il commet une nouvelle faute et écope d’un second carton jaune, qui devrait le faire sortir. Mais l’arbitre, distrait, le laisse continuer à jouer…Jusqu’à un troisième carton récolté par SIMUNIC, qui, enfin, le fera rentrer au vestiaire (et dans les annales).
La prolongation, pendant un match de Coupe du Monde, c’est une épreuve pour les joueurs, mais aussi pour les spectateurs qui doivent retenir leur souffle plus longtemps que prévu. En 1990, un arbitre français, Michel VAUTROT, poussa même le vice en rajoutant du temps de jeu à la fin de la première période de la prolongation pendant la demi-finale Italie-Argentine. La raison ? il avait oublié de regarder sa montre…
Pour une sélection nationale, être qualifiée pour y participer est une récompense et un accomplissement en soi. Mais que faire si cette qualification s’assortit de conditions qui vont à l’encontre des traditions ? C’est le dilemme vécu par l’Inde en 1950, la seule fois où sa sélection fut qualifiée. Le règlement FIFA interdisant absolument de jouer pieds nus, les joueurs indiens qui en avaient l’habitude et ne voulaient pas se chausser, refusèrent de participer…